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LA BALAGNE "JARDIN DE LA CORSE"

La Balagne se compose d'une partie côtière, située entre Calvi et le nord de L'Île-Rousse, et d'un arrière-pays aux collines surplombant la mer.
Autrefois surnommée le "jardin de la Corse", la Balagne porte encore très bien son nom. En effet, cette région magnifique regorge de figuiers, d'oliveraies, de vergers et de palmiers.
Elle est également parsemée de beaux villages perchés aux ruelles étroites et aux maisons typiques comme Sant'Antonino, Speloncato, Pigna, Lumio, Aregno, Belgodère et bien d'autres encore.
C'est aussi l'occasion de partir à la rencontre de superbes églises baroques comme celles de Lumio ou de Corbara.
La route des artisans de Balagne est une invitation à la découverte des traditions et savoir-faire locaux.
Pour une après-midi ou durant toute la journée, prenez la route des villages de Balagne. 
Chaque village vous livrera son histoire, sa culture et ses traditions.
Découvrez les places où il fait bon flâner, les lavoirs et fontaines où se retrouvaient les familles d'antan et les églises, hauts lieux de la tradition corse.

BELGODERE UN VILLAGE CONSTRUIT EN BALCON A DEUX PAS DE LA MER

Omniprésent dans le paysage, quasiment obsédant, le Monte Padru auréole la Balagne. De Moltifao, le chemin plonge sur l’antique route, on boude alors “La Balanina” qui court, file vite vers la mer. La rivière Navaccia suit l’ondulation de la route, la N 197, entre collines et sommets. On gagne peu à peu Belgodère, là où il fait “bon vivre et où le séjour est plaisant”. Datant du Moyen Age, le village devrait son nom au combat armé ayant opposé le marquis de Massa à son vassal le vicomte Marovello. Et de cette guerre, une phrase est restée célèbre “sarebbe un bel godere per essere noi fronte del nemico”, ce sera un bon plaisir d’être face à l’ennemi... Gravées, ces paroles font l’histoire de Belgodère, très photographié pour son couvent édifié en 1520. En ruine depuis un siècle, il abrite le cimetière communal et côtoie l’église dédiée à la Madonna di e Grazie, également en ruine. Bâti sur un éperon planté d’oliviers aux vents, le village récite le passé lorsque l’arbre tissait les jours heureux. Au XIXe, Belgodere chantait la vie pour mille âmes, conviant dans la farandole les vignes produisant un vin réputé, et l’exploitation de la mine d’arsenic. Au souffle des vents, le village a irisé son paysage, coloré ses pentes en brun et doré de blé, seigle, lin et en blond des ruches déplacées au gré des floraisons. Puis Belgodère s’est fané à la grande guerre. Fier, avec son allure de village forteresse regroupant d’anciens quartiers, murets de pierre et grandes bâtisses, apprécié par les peintres Utrillo et Fernand Léger, Belgodère surplombe la vallée du Reginu, à 10 km d’Ile- Rousse. Du belvédère, l’on savoure le paysage et la statue blanche du Christ qui éloigne la malédiction. Entouré de chapelles et villages abandonnés, Quercioli, Lioco, San Gavinu, Chjevasa, le chef-lieu du canton retient ses enfants, près de 482 habitants, et entretient la mémoire. Il suffit de s’engouffrer sous les porches pour savourer l’ancienneté de l’existence, déployée sur les pentes d’oliviers et le sable de Lozari. Là où les minuscules perles roulées par les vagues rappellent les Etrusques.

ITINÉRAIRE D'UN VILLAGE GÂTÉ

Remarquable, le patrimoine de Belgodère attire à la source de Cava. A 800 m d’altitude, elle accompagne les ruines de Sant’Antonio delle Coviglie, ermitage délaissé il y a deux siècles, et qui au Xe s., évangélisait les populations pastorales. Plus bas, à l’entrée du village, le col de Casella abrite l’oratoire, voisin de la colline “cavallu mortu”, en hommage au cheval du marquis de Massa tué par le vicomte Marovello. Ici, la féodalité a défilé avec les Malaspina, riche famille d’origine toscane ayant régné au xviie. Témoins du passé, les ruines des fondations de la tour de guet, située au fort de Belgodère, où l’on accède par une ruelle du village. Belgodère s’est construit autour de la tour de guet, aux dépens des villages voisins fuis à cause de leur insécurité. Du vieux fort, la vue sur la vallée engage un voyage intemporel où la mémoire s’enchante, entame ses errances. On imagine alors le château en 1633 lorsque, excédée par son autorité et ses élans de Don Juan, la population élimine le vicaire général Anton Paolo Malaspina. En 1892, les Malaspina édifient le château de la Costa, au-dessus de la chapelle san Ghjuvan’ Evangelista.

SPELONCATO

Dominé par le Mont Tido (1 332 mètres) c’est encore un beau village de Balagne suspendu à un éperon rocheux sur la mer. Jadis, le village était protégé des razzias, grâce au château où la population venait se replier en cas de danger. Les maisons sont tellement resserrées qu’elles forment de loin une masse compacte de tuiles rouges. En réalité, cet urbanisme apparemment anarchique est régi par une stricte organisation des clans familiaux et par la présence d’une fontaine monument essentiel de la vie sociale. Les hautes demeures du village sont typiques de la Balagne avec leurs façades ocre dépourvues d’ornementation, leurs petites ouvertures régulières et leurs loggias à arcades filtrant le soleil.

CORBARA

Ce village de Balagne est perché sur les pentes du Monte Guidu.

Du rivage, on l’aperçoit à peine mais le village et ses deux châteaux en ruine maîtrisent du regard toute l’étendue de leur territoire.

Les constructions sont une illustration de la diversité de l’architecture méditerranéenne : décrochements des maisons, étroits passages, dédales de ruelles, toute la cité baigne dans une atmosphère presque mauresque, impression accentuée par la végétation environnante avec ses oliviers et ses figuiers de barbarie. De toutes parts, des terrasses, des banquettes de pierres sèches sont aménagées sur les collines et rappellent que la Balagne était le jardin de la Corse. Au cœur du village, tout près de belles demeures à loggias, on remarque l’église baroque édifiée au XVIIe siècle sur des bases plus anciennes.

PIGNA

Balcon sur la baie de Calvi, ce village n’a pas cédé aux sirènes du tourisme.

Au cœur de cette Région sauvage de la Balagne, il a conservé son âme et reste le chef de file du renouveau Artisanal de Haute Corse.

La cité semble sortie tout droit du moyen âge avec ses vieilles maisons de pierre, ses ruelles en calades et ses escaliers envahis par une végétation méditerranéenne. Merveilleusement restauré mais aussi particulièrement vivant, le village compte une dizaine d’ateliers d’artisans, luthier, facteur d’orgues, potier, ébéniste, graveur…




SAN ANTONINO

L’origine du village remonterait au Ixe siècle, d’après la légende d’Ugo Colonna et de ses compagnons. A cette époque apparaissent en Balagne des « castra » qui, situés sur des points stratégiques, permettaient à leurs occupants de surveiller les vallées.

Aujourd’hui, le village classé parmi les plus beaux villages de France, a gardé son aspect d’acropole en nid d’aigle.

Le tour du village emprunte des ruelles étroites bordées de demeures majestueuses et passe sous maintes voûtes. Au détour d’un escalier apparaissent un four à pain ou un ancien pressoir.

Sur le seuil de certaines maisons sont gravées deux as de pique, souvenir du Moyen Age.

Au sommet se trouvent les vestiges d’anciennes fortifications et une partie du donjon, d’où l’on découvre toute la Balagne plantée d’oliviers, avec à l’horizon la mer scintillante.

LUMIO

Le village s’étire en belvédère au dessus du golfe de Calvi, ses constructions en granit rose émergeant d’une mer d’oliviers.

Il domine une église baroque agrémenté d’un campanile à l’italienne construite par les villageois au début du second empire pour remplacer l’église San Antonino devenue trop petite. Plus bas à l’entrée du village, on s’arrête devant la belle chapelle San Petro et San Paolo bâti en granite ocre au XIe siècle : on remarquera la façade ornée de deux lions sculptés. La flânerie dans les rues sinueuses et pentues de bourgade est charmante, les hautes maisons sont simples, assez austères, comme pour mieux mettre en valeur le luxe baroque de l’église. A voir aussi le Carubbu, sobre bâtisse en pierre à arcades, construite au XVIIIe siècle par l’abbé Colonna de Leca pour abriter les plus démunis. Amateurs de vestiges et d’histoire,vous ne pourrez que vous arrêter dans le hameau d’Occi. Situé au dessus du village de Lumio, Occi fait figure de village fantôme au passé atypique.

N’HÉSITEZ PLUS!

N’HÉSITEZ PLUS!

La Balagne est une région bénie des Dieux où de vieux villages fièrement accrochés à la montagne offrent un point de vue rêvé sur le littoral. On dit d'elle que c'est une des plus belles et plus attachantes régions de Corse.

Belgodère, Occhiatana, Speloncato, Lavatoggio, Cateri, Avapessa...   Terre de cultures et de saveurs

Lumio, Algajola, Aregno, Pigna, San Antonino... Magie de la lumière et expression de la pierre

Calenzana, Zilia, Montegrosso... Plénitude et sérénité

 
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